Aux premières heures de mardi, Téhéran a été secoué par plusieurs explosions, quelques heures seulement après que le président américain Donald Trump a annoncé qu'Israël et l'Iran avaient convenu d'un cessez-le-feu. Les explosions soudaines ont résonné à travers la ville, réveillant les habitants en sursaut et semant la confusion quant à la fragile trêve.
Des vidéos sur les réseaux sociaux montrent des éclairs illuminant des quartiers d'Azadi Square à Shahrak-e Gharb. Des témoins décrivent le son de détonations lointaines suivi de sirènes en cascade, une scène qui semble familière à quiconque a vécu des bouleversements inattendus dans sa propre ville.
L'annonce du cessez-le-feu avait suscité des espoirs chez les jeunes amateurs de nouvelles et les diasporas de Lagos à Lima, qui y voyaient une occasion de réduire les tensions régionales. Mais les explosions à Téhéran remettent maintenant en question la stabilité de l'accord, soulevant des interrogations sur l'engagement de tous les acteurs.
Des étudiants parcourant Twitter et des jeunes professionnels dans les espaces de coworking de Johannesburg demandent : est-ce un acte imprudent d'extrémistes ? Ou une mauvaise communication dans un accord négocié à huis clos ? Des voix du Sud global réclament des éclaircissements et une responsabilité.
Alors que le soleil se lève sur les montagnes Alborz, le monde observe pour voir si le cessez-le-feu peut être sauvé. Pour l'instant, les échos à Téhéran nous rappellent que les accords de paix peuvent être aussi fragiles que les réseaux électriques de la ville : une étincelle, et les lumières s'éteignent de nouveau.
Reference(s):
cgtn.com