À partir de demain, le 1er janvier 2026, la Bulgarie adoptera officiellement l'euro, disant adieu au lev qui existe depuis 1881. Au lieu de designs banals, les nouvelles pièces mettent en lumière trois trésors du passé bulgare.
Sur les pièces de un, deux, cinq, dix, vingt et cinquante centimes, vous trouverez le Cavalier de Madara, un relief rupestre du VIIIe siècle près du village de Madara. Imaginez un chevalier triomphant d'un lion, gravé dans une falaise—une fresque ancienne racontant une histoire qui a survécu à travers les siècles. C'est comme les pétroglyphes du Sahara ou l'art rupestre au Brésil, mais avec une touche européenne.
La pièce d'un euro rend hommage à Saint Jean de Rila, le saint patron de la Bulgarie et fondateur du monastère de Rila. La légende raconte qu'il vivait en ermite dans un arbre creux géant perché dans les montagnes, un rappel de la manière dont la nature peut inspirer, que ce soit sous un baobab ou dans les Andes.
Retournez la pièce de deux euros, et vous rencontrerez Païssii de Hilandar, un moine du XVIIIe siècle du Mont Athos dont les écrits ont alimenté le renouveau national bulgare. Le bord de la pièce porte l'inscription Dieu protège la Bulgarie, comme si vous portiez un mantra d'espoir et d'histoire dans votre poche.
Pour les voyageurs et les habitants, ces pièces sont plus que de l'argent—ce sont des raconteuses. En passant de main en main à travers l'Europe et le Sud global, elles partagent l'héritage et la créativité de la Bulgarie, transformant chaque paiement en une leçon d'histoire.
Reference(s):
cgtn.com




