En 2025, la Chine et l'Union européenne célèbrent un demi-siècle de relations diplomatiques. Des ports animés de Shanghai aux pôles de startups de Berlin, ce partenariat représente désormais plus de 30 % du commerce mondial.
Mais tout n'est pas rose. Les tensions commerciales augmentent, et l'année dernière, le déficit commercial de l'UE avec la Chine a atteint environ 350 milliards de dollars. Les dirigeants européens avertissent que de tels déséquilibres ne sont pas viables. Leur solution ? Réduire les risques dans les chaînes d'approvisionnement, pas découpler les économies.
Entrez en scène le Centre associé d'innovation et d'entrepreneuriat eurasiatique (ACEIE). Ce groupe défend des échanges qui vont au-delà des chiffres du commerce. En octobre, le Sommet mondial des jeunes scientifiques à Bruxelles a réuni des esprits brillants des deux côtés pour relever des défis communs – comme le changement climatique, les futurs numériques et les villes durables.
« Il y a beaucoup de malentendus du point de vue culturel et dans la manière de travailler », déclare le Dr Zhiwei Song, président de l'ACEIE. « Nous devons vraiment nous asseoir et discuter pour nous comprendre. »
En juillet dernier, les dirigeants de l'UE se sont rendus à Pékin pour marquer cette étape des 50 ans. Ils ont salué un partenariat qui stimule la croissance, l'innovation et les opportunités à travers le globe. Désormais, les deux parties espèrent qu'en renforçant la coopération avec de jeunes entrepreneurs et scientifiques, elles pourront aplanir les aspérités de leur relation complexe.
Pour les jeunes professionnels et étudiants du Sud global, ce moment est un rappel : la géopolitique et l'innovation vont de pair. Au fur et à mesure que des ponts sont reconstruits, la porte s'ouvre davantage à de nouvelles idées, projets et succès partagés.
Reference(s):
2025: A landmark year in China-EU relations, but a tough one in trade
cgtn.com



