Dans l'épisode spécial de fin d'année de Talk Africa, des invités de tout le continent se sont réunis pour analyser une année 2025 qui n'a jamais suivi le script. Des surprises électorales aux tests de résistance institutionnels, le paysage politique africain ressemblait à un match de football à enjeux élevés où chaque seconde comptait.
En Afrique de l'Ouest et de l'Est, les électeurs ont bouleversé le statu quo. Des retours spectaculaires, de nouvelles coalitions et des campagnes de base alimentées par les réseaux sociaux ont donné un élan réel aux jeunes activistes. Dans certaines capitales, les sortants se sont confrontés à de nouveaux challengers promettant transparence et emploi—un reflet d'une génération refusant de s'en contenter avec le vieux manuel.
Pendant ce temps, les organisations régionales comme l'Union africaine et la CEDEAO ont été mises à rude épreuve. De la médiation des différends au Sahel à la suspension de membres en raison de coups d'État constitutionnels, ces institutions ont montré à la fois des fissures et de la détermination. En parallèle, la ZLECAf a discrètement pris de l'élan, réduisant les tarifs et stimulant les startups transfrontalières dont les jeunes entrepreneurs rêvaient depuis des années.
Sur la scène mondiale, la voix de l'Afrique s'est amplifiée. Les négociateurs lors des discussions climatiques de l'ONU ont tenu bon sur des solutions équitables. Des partenariats avec des marchés émergents et des investisseurs de la diaspora ont ouvert de nouvelles portes à l'innovation verte. Il ne s'agissait plus seulement d'aide, mais de façonner des règles mondiales.
Alors, qu'est-ce qui compte vraiment en matière de gouvernance ? Des frontières stables ou des dirigeants réactifs ? Des élections équitables ou une inclusion numérique ? Pour beaucoup d'Africains, la réponse réside dans un mélange : des gouvernements à l'écoute, des institutions qui s'adaptent et des citoyens—en particulier les jeunes—prêts à demander des comptes au pouvoir.
En regardant vers 2026, une chose est claire : l'avenir de l'Afrique sera écrit par ceux qui refusent de rester en marge. Les débats déclenchés en 2025 ont préparé le terrain pour une nouvelle ère d'engagement. Et si cette année nous a appris quelque chose, c'est que le vrai changement se produit lorsque les jeunes voix prennent les devants.
Reference(s):
cgtn.com




