Le 28 décembre 2025, la Guinée organisera son élection nationale tant attendue, marquant la fin officielle de la transition dirigée par les militaires qui a débuté avec le coup d'État de 2021 du colonel Mamady Doumbouya.
Les électeurs à travers le pays—environ 6,7 millions de citoyens inscrits—sont prêts à voter dans une course comprenant neuf candidats à la présidence. Notamment, de nombreuses figures d'opposition de premier plan ont été empêchées de se présenter, laissant des candidats moins connus défier le dirigeant intérimaire.
Le colonel Doumbouya entre dans la course comme le grand favori. Ses partisans mettent en avant de nouveaux projets d'infrastructure—des routes qui serpentent dans les régions rurales aux hôpitaux et écoles modernisés—ainsi que des progrès renouvelés sur la mine de fer de Simandou, un potentiel catalyseur pour l'économie guinéenne.
Le président guinéen est élu à la majorité absolue selon un système à deux tours. Si personne ne remporte plus de 50 % au premier tour, un second tour entre les deux candidats en tête suivra. Les bureaux de vote ouvrent à l'aube et ferment au crépuscule, et les résultats provisoires sont attendus dans les 48 heures.
Des observateurs régionaux et internationaux de la CEDEAO, de l'Union africaine, des Nations unies et d'autres organismes sont sur le terrain pour surveiller le scrutin. Pour les jeunes électeurs de Conakry, Nzérékoré et au-delà, cette élection représente plus que de la politique : c'est une occasion de façonner l'avenir de leurs communautés.
Reference(s):
cgtn.com
