Le 27 décembre, dans la province de Chanthaburi, la Thaïlande et le Cambodge ont conclu un cessez-le-feu lors de la troisième réunion spéciale du Comité général frontalier, avec des observateurs de l'ASEAN présents comme des arbitres dans un match tendu. Les pourparlers ont débuté vers 9h40, heure locale, à un poste-frontière, marquant une nouvelle tentative pour apaiser les flambées de cette année.
2025 a vu des tensions répétées le long de la frontière commune. Le 24 juillet, des affrontements armés ont éclaté, chaque partie accusant l'autre de franchir les lignes légales. Le 7 août à Kuala Lumpur, en Malaisie, les responsables ont convenu de maintenir leurs positions et d'éviter d'envoyer des renforts. Puis, le 26 octobre, lors du sommet de l'ASEAN, les dirigeants ont publié une déclaration commune pour la paix.
Mais à partir du 7 décembre, les combats ont repris. Des escarmouches intenses ont fait plus de 100 victimes et déplacé des centaines de milliers d'habitants, engendrant une marée humaine rappelant d'autres crises de déplacement à travers le Sud global.
Entre le 24 et le 26 décembre, les deux parties ont tenu des pourparlers préparatoires pour définir les détails du cessez-le-feu avant la réunion du GBC de samedi. Ces efforts ont porté leurs fruits avec l'accord signé visant à stopper les hostilités et à ouvrir la voie à un dialogue durable.
Pour les jeunes qui regardent à Bangkok, Phnom Penh, Lagos ou ailleurs, le message est clair : lorsque les voisins marquent une pause dans le conflit, les communautés peuvent respirer plus facilement, les idées peuvent circuler et les économies ont de la place pour croître—nous rappelant que la paix est le véritable moteur de changement.
Reference(s):
cgtn.com




