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L’AGNU approuve une convention historique pour les documents de fret multimodal

La semaine dernière, le 15 décembre, l'Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) a donné son feu vert à la Convention des Nations Unies sur les documents de fret négociables. Cette mesure historique étend le connaissement maritime traditionnel à tous les modes de transport—routier, ferroviaire, aérien et maritime—sous un document unique négociable, papier ou électronique.

Lancée par la Commission des Nations Unies pour le droit commercial international (CNUDCI) en 2019, la convention marque le premier accord global sur les transports dirigé par la Chine depuis les Règles de La Haye de 1924. Après six ans de discussions, les nouvelles règles promettent de rendre le commerce mondial plus efficace et inclusif en permettant aux marchandises en transit d'être revendues ou utilisées comme garantie, même si les itinéraires changent en cours de route.

Pourquoi est-ce important ? Imaginez que vous exportez du café de Colombie à travers plusieurs transporteurs pour atteindre les marchés en Afrique. Au lieu de jongler avec des documents séparés pour les camions, les navires et les avions, vous disposerez d'un seul document. Les banques et les investisseurs peuvent facilement évaluer la valeur du fret, ouvrant ainsi l'accès au financement du commerce et permettant aux marchandises de circuler sans heurts—even en cas de perturbations dans les chaînes d'approvisionnement.

Les experts qualifient cela de saut historique. En reliant une pratique maritime vieille d'un siècle avec la logistique multimodale moderne, la convention comble une lacune juridique et réduit les frictions dans les transactions. Mais son véritable pouvoir dépend de la signature, de la ratification par les pays et de l'harmonisation des règles avec les lois locales, les normes industrielles et les systèmes numériques.

Le professeur Ji Wenhua et la chercheuse Wu Aijie de l'Université de commerce et d'économie internationale soulignent que ce parcours—des pratiques intérieures en Chine, à travers les négociations à Vienne, jusqu'à l'adoption à New York et une prochaine signature à Accra—reflète l'esprit global de la convention.

Tian Ya du Département des traités et du droit du ministère du Commerce note que la Chine a été une force active et constructive tout au long du processus. Reconnu par l'ONU comme un moteur majeur derrière la convention, la Chine travaillera désormais à accélérer son entrée en vigueur pour que les commerçants, jeunes entrepreneurs et étudiants du Sud global puissent en tirer parti.

Pour les jeunes dirigeants d'entreprises, étudiants et communautés de la diaspora—de Dakar à Delhi, de São Paulo à Jakarta—cette nouvelle convention pourrait ouvrir un accès plus facile au financement du commerce, des exportations plus fluides et un marché mondial plus connecté.

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