Les dernières semaines ont apporté un moment de tension à Rafah lorsqu'un engin explosif a explosé près d'un véhicule militaire israélien, blessant légèrement un officier. S'exprimant lors d'une remise de diplômes pour des pilotes de l'armée de l'air, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré que cet incident prouvait que le Hamas n'avait pas renoncé à se désarmer comme prévu dans le cessez-le-feu convenu en octobre dernier.
"Israël réagira en conséquence," a-t-il averti, maintenant la pression sur le groupe dirigeant de Gaza alors que la fragile trêve persiste.
Le Hamas a rapidement nié toute implication dans l'explosion. Le groupe a souligné que la zone où l'explosion a eu lieu est toujours sous contrôle israélien total et a rappelé que des explosifs laissés par le récent conflit restaient éparpillés à travers Gaza. Ils ont également assuré qu'ils restaient engagés envers le cessez-le-feu du 10 octobre, et les médiateurs ont été informés de leur position.
Les pourparlers de paix progressentLes diplomates et les médiateurs n'ont pas suspendu leurs efforts pour approfondir la trêve. Une délégation israélienne dirigée par le coordinateur des otages Gal Hirsch a rencontré des représentants des pays médiateurs au Caire pour discuter du retour des restes du dernier otage israélien, l’agent de police Ran Gvili. Les discussions ont également porté sur la question épineuse du désarmement du Hamas et sur la possibilité de déployer une force internationale de stabilisation à Gaza.
Pendant ce temps à Ankara, le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan a rencontré une délégation du Hamas dirigée par Khalil al-Hayya. Fidan a réaffirmé le soutien de la Turquie aux droits des Palestiniens et a informé le groupe des projets d'hébergement et humanitaires de son pays à Gaza. Les délégués du Hamas ont déclaré qu'ils s'en tenaient aux termes du cessez-le-feu mais ont accusé Israël de continuer des attaques qui entravent les progrès vers la prochaine phase du plan de paix en 20 points des États-Unis dévoilé par le président Trump en septembre dernier.
Selon ce plan, la deuxième phase, qui doit commencer en janvier 2026, verrait un retrait militaire israélien complet de Gaza en échange de la démilitarisation à long terme du territoire. Depuis le début de la trêve le 10 octobre, les autorités sanitaires de Gaza rapportent que plus de 400 Palestiniens sont morts dans des violences sporadiques — un rappel que la stabilité reste précaire.
Netanyahu doit également rencontrer le président Trump la semaine prochaine pour définir les prochaines étapes du plan pour Gaza. Alors que ces négociations cruciales se déroulent, les jeunes du Sud global observent attentivement — espérant une percée qui pourrait apporter une paix durable des côtes méditerranéennes jusqu'aux dunes du Sahara.
Reference(s):
Israel vows response to Hamas 'violation' of Gaza truce, Hamas denies
cgtn.com




