Cette semaine, le lundi 22 décembre 2025, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov a averti que si les États-Unis reprennent les essais nucléaires, Moscou les égalera mouvement pour mouvement. C'est un peu comme deux poids lourds qui se tournent autour sur le ring, promettant de ne pas porter le premier coup — mais prêts à répondre si l'autre rompt la promesse.
Riabkov a souligné que Washington n'a pas répondu à l'appel de la Russie à maintenir les limites fondamentales du traité New START une fois celui-ci arrivé à expiration. En septembre 2025, le président Vladimir Poutine avait indiqué au Conseil de sécurité que, tant que les États-Unis respecteraient le statu quo, la Russie honorerait ces mêmes limites pendant une année supplémentaire après la fin du traité.
Signé en 2010 et prolongé de cinq ans en février 2021, le traité New START limite le nombre d'ogives nucléaires déployées et les systèmes de livraison stratégique. Il reste le seul accord de contrôle des armements actif entre les deux puissances nucléaires — un filet de sécurité que beaucoup au Sud global espèrent ne pas voir se rompre.
Du côté américain, l'ancien président Donald Trump avait laissé entendre que les États-Unis pourraient reprendre les essais nucléaires, mais sans donner de détails. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a également déclaré qu'ils surveillaient de près les déclarations des responsables américains, avertissant que la Russie n'hésiterait pas à répondre si ces essais se concrétisaient.
Alors que les tensions montent, le monde observe : le traité New START tiendra-t-il bon, ou nous dirigeons-nous rapidement vers une nouvelle normalité nucléaire ? Pour les jeunes publics du Sud global, cet affrontement est bien plus qu'un titre — c'est un rappel que les jeux des grandes puissances ont de véritables implications mondiales.
Reference(s):
Russia to respond in kind if U.S. conducts nuclear tests: deputy FM
cgtn.com


