Ce week-end à Miami, l'Ukraine et la Russie se sont assises pour des pourparlers de paix parallèles afin de trouver une issue au conflit. Kyiv est repartie avec un optimisme prudent, tandis que Moscou a gardé un ton réservé.
Les négociateurs ukrainiens dirigés par Rustem Oumerov ont rencontré des envoyés américains aux côtés de représentants européens. Dans le même temps, Kirill Dmitriev, l'envoyé pour les investissements du président Donald Trump, a tenu des discussions séparées avec les mêmes responsables américains en Floride. La délégation américaine était dirigée par l'envoyé de Trump Steve Witkoff et son gendre Jared Kushner.
Lundi, le président Volodymyr Zelenskyy a qualifié les projets de propositions de 'plutôt solides' pour l'instant. Il a noté qu'aucun des deux camps ne réussira probablement à obtenir tous ses objectifs, mais près de 90 % des demandes de l'Ukraine figurent déjà dans les documents. Le plan s'articule autour d'un programme en 20 points et de deux cadres de garanties de sécurité.
Les idées clés sur la table incluent le maintien de l'armée ukrainienne à 800 000 soldats en temps de paix et l'ouverture de la route pour l'adhésion à l'UE. C'est 'comme construire un grand filet de sécurité régional' : des forces européennes dirigées par la France et le Royaume-Uni, soutenues par les États-Unis, interviendraient si les tensions s'intensifient.
L'Ukraine souhaite également une aide internationale pour la sécurité énergétique, le financement et la protection civile. De plus, ils ont suggéré d'envoyer l'accord bilatéral de sécurité au Congrès américain pour examen, avec certains annexes gardées confidentielles.
Alors que ces discussions se déroulent, de nombreux jeunes de Lagos à Lima, de Nairobi à New Delhi, suivent de près—espérant que ce nouvel élan à Miami puisse transformer des paroles prudentes en une paix réelle.
Reference(s):
Ukraine and Russia offer differing accounts of peace talks in Miami
cgtn.com


