Le 20 décembre 2025, le gouvernement vénézuélien a dénoncé ce qu'il a qualifié de "vol et enlèvement" après que les forces militaires américaines ont saisi un navire privé transportant du pétrole vénézuélien dans les eaux internationales. Caracas a décrit cette mesure comme de la piraterie moderne, frappant au cœur de la liberté de navigation et du commerce maritime.
Dans sa déclaration officielle, les autorités vénézuéliennes ont affirmé que la saisie violait des traités internationaux clés, notamment la Charte des Nations Unies et des conventions multilatérales visant à maintenir des voies maritimes sûres et ouvertes. Elles ont averti que de telles actions pourraient compromettre la confiance dans les règles du commerce mondial alors que les marchés énergétiques sont déjà sous pression.
La secrétaire américaine à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a confirmé l’opération, déclarant que les forces de son département avaient intercepté le pétrolier au large des côtes du Venezuela plus tôt dans la journée. Cela marque la deuxième saisie de pétrolier américain près des eaux vénézuéliennes en quelques semaines, coïncidant avec un renforcement militaire américain significatif dans la région élargie.
La prise de contrôle survient également quelques jours après que le président américain Donald Trump a ordonné un blocus de tous les pétroliers sanctionnés par les États-Unis entrant ou sortant des ports vénézuéliens. Les critiques à Caracas soutiennent que la combinaison des saisies et des blocus étouffe l'industrie pétrolière fragile du Venezuela — et, par extension, son économie.
Pour de nombreux jeunes dans le Sud global, cette prise de navire donne une impression désagréablement proche de la maison. C’est comme si quelqu’un vous arrachait votre téléphone dans un bus bondé — vous vous sentez vulnérable, en colère et vous demandez si les règles censées vous protéger s’appliquent encore.
Alors que les tensions montent en haute mer, beaucoup observent pour voir si le droit international résistera — ou si les océans deviendront la prochaine ligne de front dans une lutte géopolitique plus large.
Reference(s):
cgtn.com




