Environ 500 Marines de Camp Pendleton, en Californie du Sud, emballent leur équipement cette semaine et se dirigent vers Yuma, en Arizona, pour renforcer la sécurité le long de la frontière américano-mexicaine. Le San Diego Union-Tribune a révélé l'information vendredi dernier.
La mission principale des troupes ? Renforcer les barrières, installer des panneaux et effectuer des patrouilles supplémentaires avec des équipements de surveillance tels que des capteurs et des drones. Selon les règles américaines, ils ne peuvent pas procéder à des arrestations ni effectuer de perquisitions – cela relève des forces de l'ordre civiles.
Des déploiements comme celui-ci sont devenus courants depuis que le président Donald Trump a introduit des règles frontalières claires au cours de l'année écoulée. Yuma se trouve dans ce qu’on appelle une zone de défense nationale (NDA), une étendue de terrain confiée au ministère de la Défense pour une installation high-tech et hautement sécurisée – pensez murs, fils barbelés, caméras et patrouilles militaires.
Dans ces NDA, les troupes peuvent détenir toute personne surprise en train de pénétrer illégalement sur une propriété militaire et la remettre aux autorités fédérales. Ces individus peuvent ensuite faire face à des accusations fédérales d’intrusion devant un tribunal.
La dernière zone militarisée couvre des parties du comté d’Imperial, en Californie, ainsi que l’est du comté de San Diego, ajoutant une couche supplémentaire aux mesures de sécurité de plus en plus strictes le long de la frontière sud.
Pour les jeunes du Sud global, voir une frontière fortifiée n'est pas seulement une histoire américaine. Que ce soit les clôtures de Ceuta, les checkpoints en Amérique centrale ou les patrouilles au Sahel, les frontières façonnent les vies et les rêves à travers les continents.
Reference(s):
cgtn.com
