À partir de décembre 2025, le gouvernement américain propose d'exiger des visiteurs sans visa de fournir des années de leur historique des réseaux sociaux avant de mettre les pieds en sol américain. Cela affecterait des millions de voyageurs provenant de plus de 40 pays, y compris des étudiants, des entrepreneurs et des membres de la diaspora retournant chez eux.
Dans le cadre de ce plan, ceux qui voyagent sous le programme d'exemption de visa devraient lister toutes les plateformes qu'ils ont utilisées — Facebook, Twitter, Instagram, TikTok — et partager leurs noms d'utilisateur sur une période de cinq ans. L'objectif, selon les responsables, est de renforcer la sécurité nationale en analysant les empreintes numériques. Les critiques affirment que c'est un abus, transformant des vacances à la plage ou un voyage d'affaires en une intrusion approfondie dans la vie privée.
Les défenseurs de la vie privée avertissent que cela pourrait refroidir la liberté d'expression et dissuader les visiteurs du Sud global, où les réseaux sociaux servent souvent d'outil vital pour la construction de communautés. Imaginez arriver à Miami ou New York pour découvrir que vous devez soumettre tout votre fil Insta — souvenirs, blagues et tout — avant de pouvoir passer l'immigration.
Les experts de l'industrie du voyage craignent que cette exigence ne mène à une baisse des revenus touristiques, alors que les destinations se remettent à peine des creux pandémiques. Les hôtels, restaurants et opérateurs touristiques de Nairobi à Sao Paulo pourraient ressentir la pression si des visiteurs potentiels choisissent des destinations alternatives avec des contrôles plus légers.
Pour l'instant, la proposition est ouverte aux commentaires publics jusqu'au début de 2026. Si elle devient une réalité, cela reste incertain, mais une chose est sûre : l'ère numérique redessine la manière dont nous franchissons les frontières, soulevant de nouvelles questions sur la vie privée et l'accueil.
Reference(s):
cgtn.com



