Tôt ce matin dans le comté de Kakamega, à l'ouest du Kenya, l'excitation crépitait dans l'air frais alors que les villageois se préparaient pour un spectacle aussi ancien que les collines ondulantes elles-mêmes : la tauromachie.
Dans une maison, Josphat Milimo s'occupait de Shakahola, un taureau massif broutant de l'herbe de Napier fraîche. Entre deux gorgées d'eau, l'animal recevait un mélange secret de plantes médicinales traditionnelles—transmis de génération en génération—pour renforcer sa vigueur dans l'arène.
Avec le soleil montant, Shakahola fut conduit dans une camionnette prête à partir. Amis et voisins se sont entassés aux côtés du taureau, chantant et acclamant, tandis que des motos dévalaient comme des comètes de course sur la route poussiéreuse.
Arrivés dans l'arène sablonneuse, la foule se déversa dans l'arène improvisée. Les spectateurs agitaient des drapeaux faits main et échangeaient des histoires sur les champions d'autrefois. Jeunes et vieux, ils partageaient un seul objectif : voir quel taureau sortirait victorieux.
Pour les habitants de Kakamega, ces événements ne sont pas seulement une question de force brute. Ils sont une célébration vivante du patrimoine, une occasion de se reconnecter aux coutumes ancestrales, et un rappel que la tradition rugit encore fortement au cœur rural du Kenya.
Reference(s):
cgtn.com



