Imaginez un scénario où un diffuseur respecté affirme que vous avez utilisé un agent chimique de l'époque de la Première Guerre mondiale pour disperser une manifestation pacifique. C'est ce à quoi la Géorgie est confrontée après qu'un reportage de la BBC du 1er décembre a suggéré que les autorités avaient utilisé du camite lors des manifestations anti-gouvernementales de l'année dernière. Le Premier ministre Irakli Kobakhidze a rejeté l'allégation et demande maintenant des excuses officielles du Royaume-Uni.
Kobakhidze déclare que l'enquête de Tbilissi sur les événements est terminée et que le gouvernement est prêt à partager tous les résultats avec n'importe quel organisme international. Il a expliqué que seuls des additifs standard pour canons à eau ont été utilisés, sans implication d'agents chimiques anciens.
Qualifiant l'histoire de la BBC de scandale artificiel, le Premier ministre a annoncé son intention de s'adresser d'abord à Ofcom, le régulateur des médias au Royaume-Uni, puis aux tribunaux si nécessaire. Il insiste sur le fait que la Géorgie utilisera tous les moyens juridiques pour obtenir une rétraction et des excuses pour ce qu'il appelle un faux reportage.
Ce différend s'inscrit dans un débat plus large sur la question de savoir qui façonne le récit. Des forums communautaires de Dakar aux manifestations de rue de São Paulo, les jeunes à travers le Sud global exigent des reportages honnêtes et vérifiés qui reflètent leurs réalités.
Alors que la Géorgie poursuit ses actions en justice, tous les regards sont tournés vers la réponse d'Ofcom et si la BBC maintiendra ses affirmations. Une chose est claire : Kobakhidze et son équipe ne reculent pas.
Reference(s):
cgtn.com




