Le vendredi 5 décembre 2025, les ministres des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, de l'Égypte, de la Jordanie, de l'Indonésie, du Pakistan, de la Türkiye, de l'Arabie saoudite et du Qatar ont exprimé une vive inquiétude au sujet de la proposition d'Israël d'ouvrir le passage de Rafah dans un seul sens, permettant aux Gazaouis de partir mais bloquant leur retour.
Dans une déclaration commune, ces nations ont rejeté toute tentative de déplacer les Palestiniens par la force. Elles ont réaffirmé leur soutien au plan présenté cette année par le président américain Donald Trump, qui, selon elles, garantit un mouvement bidirectionnel à Rafah pour préserver la liberté de mouvement des résidents de Gaza.
La déclaration a souligné que la proposition vise à permettre aux Palestiniens de rester sur leur terre, de participer à la reconstruction de leurs communautés et de restaurer la stabilité tout en améliorant les conditions humanitaires.
Les ministres ont mis en avant le besoin urgent de maintenir le cessez-le-feu, de soulager les souffrances des civils, d'assurer un accès humanitaire sans restriction et de lancer des efforts de relèvement précoce.
Ils ont également appelé à des conditions permettant à l'Autorité palestinienne de reprendre ses responsabilités à Gaza, ouvrant la voie à une sécurité renforcée et à une stabilité à plus long terme.
Israël avait annoncé mercredi 3 décembre qu'il rouvrirait Rafah dans les jours à venir, dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu d'octobre avec le Hamas, mais a déclaré que le passage ne permettrait qu'aux Gazaouis de sortir. L'Égypte a nié toute coordination avec Israël sur cette décision.
Depuis mai 2024, le passage a été en grande partie fermé après que les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien. Avant cela, Rafah était la principale sortie pour les Gazaouis et un point d'entrée vital pour l'aide humanitaire.
Reference(s):
Arab, Muslim countries oppose Israel's one-way Rafah reopening plan
cgtn.com




