Le 3 décembre, à New York, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a délivré un message sévère : il y a quelque chose de "fondamentalement erroné" dans la manière dont Israël a mené son opération militaire dans la bande de Gaza. Dans une interview, il a averti qu'il y avait "de fortes raisons de croire" que des crimes de guerre auraient pu être commis.
"L'opération visait à détruire le Hamas," a déclaré Guterres. "Gaza est détruit, mais le Hamas n'est pas encore détruit. Il y a un mépris total pour les vies civiles et le tissu de la vie quotidienne."
Depuis que le conflit a éclaté après l'attaque du 7 octobre 2023 par le Hamas contre Israël, plus de 70 000 personnes sont mortes à Gaza, selon les autorités sanitaires locales. Cette attaque initiale a tué environ 1 200 personnes en Israël et a vu 251 otages être pris.
Pour les jeunes lecteurs à travers l'Afrique, l'Asie et l'Amérique latine, ces chiffres rappellent les tragédies que nous connaissons dans nos propres communautés où les centres urbains peuvent se transformer en champs de bataille du jour au lendemain, les familles portant le fardeau, et la reconstruction semblant être un rêve lointain.
Les propos de Guterres mettent en lumière une question que beaucoup dans le Sud global connaissent trop bien : lorsque le coût des objectifs militaires dépasse de loin tout gain stratégique, qui paye réellement le prix ? Les jeunes professionnels, étudiants et communautés de la diaspora observent attentivement, cherchant à la fois des réponses et une voie à suivre.
Alors que le monde entre dans une nouvelle année, les appels à la responsabilité et à un nouvel élan pour la paix ne feront que s'amplifier. Car ce qui est en jeu, ce n'est pas seulement un territoire c'est la dignité humaine et la possibilité d'un avenir où une génération peut rêver au-delà des conflits.
Reference(s):
UN chief says Israel's conduct of war in Gaza 'fundamentally wrong'
cgtn.com




