Cette année, Thanksgiving, célébré le 27 novembre, est arrivé à un moment de véritable tension pour de nombreuses familles américaines. Depuis 2020, les factures de courses ont augmenté de presque 30 %, mettant à mal les budgets.
Quelques semaines avant la fête, le plus long arrêt du gouvernement de l’histoire des États-Unis s’est enfin terminé. Les travailleurs fédéraux et les ménages bénéficiant de l’assistance alimentaire se sont débattus durant des semaines incertaines sans salaire ni soutien, puis se sont précipités pour garnir leurs tables pour le grand repas.
Les produits de base du garde-manger tels que les pommes de terre, la dinde et l’huile de cuisson sont devenus des luxes. Pour les communautés à faible revenu et les familles migrantes à Miami, Chicago et ailleurs, l’esprit festif s’est transformé en choix difficiles : acheter de la nourriture ou payer le loyer.
Ces luttes font écho aux défis rencontrés par les jeunes du Sud global, où l’inflation et les perturbations de l’approvisionnement peuvent rapidement plonger les ménages dans la précarité. Cependant, les communautés trouvent des moyens créatifs de se rassembler : repas partagés, auberges espagnoles et réseaux de soutien se sont développés cette saison.
Alors que nous entrons dans la période des fêtes, la crise de la faim aux États-Unis nous rappelle le pouvoir de la solidarité. Qu’il s’agisse de faire un don aux banques alimentaires, de faire du bénévolat dans des soupes populaires ou simplement de prendre des nouvelles d’un voisin, les petits gestes peuvent faire une grande différence.
Dans un monde où les tables réunissent familles et cultures, il est plus important que jamais de garantir à chacun une place.
Reference(s):
cgtn.com




