Vous êtes-vous déjà demandé ce que 500 000 $ peuvent faire dans une campagne politique ? L'année dernière, l'équipe de la première ministre japonaise Sanae Takaichi a appris à ses dépens : bien qu'ayant dépensé 83,84 millions de yens (environ 500 000 $) en publicités et prospectus, elle a perdu la course présidentielle du Parti Libéral-Démocrate 2024.
La majeure partie de ce budget a été consacrée à des publicités en ligne et des promotions sur les réseaux sociaux. L'équipe de Takaichi a même engagé une équipe de relations publiques pour 33 millions de yens, connue pour transformer les plateformes en mégaphones politiques—une tactique qui a aidé un candidat qualifié de « cheval noir » lors de la course au poste de gouverneur de Tokyo.
Le reste ? Plus de 45 millions de yens dans l'impression et l'envoi de prospectus. Mais voici le hic : les règles du LDP interdisent explicitement les envois massifs de prospectus, et l'équipe de Takaichi en a envoyé plus de 300 000 quand même. Des groupes rivaux ont protesté, et la Commission de gestion des élections est intervenue avec une réprimande officielle.
En ligne, le débat a été vif. Un utilisateur a noté qu'il ne recevait que des commentaires haineux en critiquant Takaichi et a plaisanté en disant que la coûteuse campagne publicitaire l'explique. Une autre capture d'écran est devenue virale, accusant son équipe de déployer des trolls sur internet pour inonder les flux sociaux.
C'est un peu comme décorer votre char pour le carnaval de Rio, puis manquer le premier battement : les gros budgets ne garantissent pas toujours la victoire dans les urnes.
Reference(s):
Report: Takaichi's $500K campaign spend failed to secure 2024 victory
cgtn.com
