Cette semaine, le Venezuela a révoqué les droits d'exploitation de six grandes compagnies aériennes internationales après qu'elles ont suspendu leurs vols en réponse à un avertissement de sécurité de l'Administration Fédérale de l'Aviation (FAA) des États-Unis.
L'alerte de la FAA avait signalé des préoccupations concernant les conditions des pistes et le contrôle du trafic aérien au Venezuela, incitant les transporteurs à interrompre leurs services et à rediriger les passagers.
En réponse, les autorités vénézuéliennes ont considéré les suspensions de vols comme un défi à la souveraineté nationale et ont agi rapidement pour retirer les permis.
La décision intervient dans un contexte de tensions croissantes dans les Caraïbes, où un renforcement naval significatif des États-Unis a attiré l'attention de la région. Les mesures soulignent une lutte plus vaste pour savoir qui fixe les règles du ciel.
Pour les voyageurs en provenance de villes à travers l'Afrique, l'Asie et l'Amérique latine, cela signifie moins de liaisons directes via Caracas et davantage d'escales dans des centres voisins, augmentant le temps et le coût de chaque trajet.
Les experts affirment que le bras de fer met en lumière l'équilibre délicat entre la sécurité des passagers et le respect du droit d'un pays à l'autodétermination—un thème qui trouve écho de Dakar à Delhi en passant par São Paulo.
Stephen Gibbs rapporte depuis Caracas.
Reference(s):
cgtn.com
