Mardi 25 novembre, les principaux diplomates d'Égypte, du Qatar et de Türkiye se sont réunis au Caire pour donner un nouvel élan au cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur le 10 octobre 2025. Avec des civils pris entre les conflits, leur mission était de résoudre les problèmes et de maintenir les hostilités sous contrôle.
Parmi ceux à la table figuraient le chef des renseignements égyptiens Hassan Rashad, le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères qatari Sheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al-Thani, et le directeur de l'organisation nationale de renseignement turque Ibrahim Kalin. Ils ont convenu d'intensifier la coordination avec le Centre de Coordination Civilo-Militaire israélien, l'organisme chargé de faire respecter la trêve et de signaler toute violation.
Le sommet tripartite a suivi les discussions de Rashad dimanche avec une délégation du Hamas au Caire. Le Hamas a réaffirmé son engagement envers la première phase du cessez-le-feu et a demandé un mécanisme supervisé par un médiateur pour surveiller et arrêter toute violation présumée par Israël.
Négocié par les États-Unis aux côtés de l'Égypte, du Qatar et de Türkiye, le cessez-le-feu a considérablement réduit les frappes israéliennes, mais ne les a pas complètement arrêtées. Les autorités sanitaires de Gaza ont rapporté mardi qu'au moins 345 Palestiniens avaient été tués et 889 blessés par les attaques israéliennes depuis le 11 octobre 2025.
Depuis la reprise du cycle de violence en octobre 2023, plus de 69 775 Palestiniens sont morts et plus de 170 965 ont été blessés. Alors que l'Égypte, le Qatar et Türkiye cherchent à renforcer la trêve, les jeunes à travers le Sud global observent avec espoir, espérant une paix durable.
Reference(s):
cgtn.com
