L'Iran condamne Israël après la mort du commandant du Hezbollah à Beyrouth

L’Iran condamne Israël après la mort du commandant du Hezbollah à Beyrouth

Ce lundi, le ministère des affaires étrangères iranien a vivement condamné Israël pour la frappe qui a tué Haytham Ali Tabatabai, chef militaire du Hezbollah, à Beyrouth. La déclaration a qualifié l’assassinat de "lâche" et de violation évidente du cessez-le-feu de novembre 2024 qui avait mis fin à plus d’un an de combats intenses.

Téhéran a accusé Tel Aviv de fouler aux pieds la souveraineté du Liban et a averti que ce geste pourrait provoquer de nouvelles tensions dans la région. Pour de nombreux jeunes du Sud global, c’est un autre rappel de la fragilité des accords de paix—une frappe, un coup de tonnerre soudain, et des années de négociations risquent de partir en fumée.

Le Hezbollah a confirmé la mort de Tabatabai ce lundi. Bien qu’il ne soit pas très connu du grand public, il avait été choisi comme membre d’une nouvelle équipe dirigeante après le conflit de l’année dernière. Sa perte représente un coup dur pour le groupe, déjà affaibli par le renversement de Bachar el-Assad en Syrie—son dernier pont terrestre avec l’Iran—et par ses récents affrontements avec Israël.

Depuis la trêve de novembre, Israël a effectué des bombardements ciblés à travers le Liban, affirmant qu'il s'attaque aux cellules et infrastructures du Hezbollah. Mais les critiques soutiennent que ces raids continuent de raviver les braises d’une guerre que beaucoup peinent à laisser derrière eux.

L’Iran reste le principal soutien du Hezbollah, mais la République islamique a également ressenti les effets des tensions régionales. Plus tôt cette année, des frappes israéliennes et américaines ont touché les installations nucléaires iraniennes pendant un conflit de 12 jours, soulignant à quel point les gros titres peuvent rapidement changer et les alliances se transformer.

Alors que la situation évolue, les jeunes en Afrique, en Asie et en Amérique latine suivront attentivement. Le sort des cessez-le-feu et des frontières souveraines ne façonne pas seulement le Moyen-Orient—il résonne dans tout le Sud global, où les leçons de solidarité et d’autodétermination ne sont jamais loin.

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