Les discussions entre les États-Unis et l'Ukraine à Genève progressent sur un plan de paix en 28 points

Les discussions entre les États-Unis et l’Ukraine à Genève progressent sur un plan de paix en 28 points

Dimanche 23 novembre, des représentants des États-Unis et de l'Ukraine se sont réunis à Genève pour discuter d'un plan en 28 points visant à mettre fin au conflit entre la Russie et l'Ukraine. Les deux parties ont décrit les discussions comme les plus productives depuis le début du processus.

Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a déclaré que les délégations avaient travaillé sur chaque point clé, réalisant "de bons progrès" pour réduire les divergences. Il a noté que les équipes examinent désormais les propositions et se rapprochent d'un texte qui nécessitera encore l'approbation des deux présidents.

Andriy Yermak, chef du bureau présidentiel ukrainien, a repris cet optimisme, qualifiant les discussions de "très productives" et soulignant les progrès vers une "paix juste et durable." Il a ajouté que l'Ukraine et les États-Unis continueront à affiner les propositions et à inclure leurs partenaires européens dans les prochains jours.

Malgré le ton optimiste, Rubio a refusé de partager des détails, affirmant que certaines questions nécessitent des décisions et des consultations à un niveau supérieur. Il a mentionné les questions restantes concernant le libellé, le rôle de l'Union européenne et de l'OTAN, et les garanties de sécurité qui doivent encore être clarifiées.

Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a pris la parole sur les réseaux sociaux pour souligner l'importance de s'assurer que "les étapes pour mettre fin à la guerre soient efficaces et réalisables." La Russie n'a pas encore répondu publiquement aux discussions de Genève, bien que le président Vladimir Poutine ait récemment suggéré que le plan pourrait servir de base à la paix.

Des voix européennes ont apporté des nuances après la réunion de Genève. Le chancelier allemand Friedrich Merz a averti qu'une solution durable nécessite l'adhésion de l'Ukraine et de ses partenaires européens, et pas seulement des grandes puissances. Il a également souligné la nécessité de garanties de sécurité crédibles pour Kyiv.

Dans une perspective plus large, le professeur Diao Daming de l'École des études internationales de l'Université Renmin de la Chine continentale a déclaré à China Media Group que le plan en 28 points fait face à des obstacles. Il a suggéré que les motivations des États-Unis mêlent une volonté de cessez-le-feu à des objectifs géopolitiques et des promesses nationales, rendant une mise en œuvre complète incertaine.

Alors que les pourparlers de Genève se poursuivent, les prochains jours seront cruciaux pour combler les divergences sur la sémantique, les arrangements de sécurité et le rôle de l'UE. Les deux parties déclarent que les parties les plus difficiles restent à venir, mais elles restent optimistes quant à un consensus prochain.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Back To Top