Le sommet du G20 s'est tenu à Johannesburg, en Afrique du Sud, les 22 et 23 novembre, marquant une première historique : cette réunion cruciale se déroule pour la première fois sur le sol africain. Pour de nombreux jeunes leaders et acteurs du changement dans le Sud global, cela sonne comme un nouveau rythme dans une nouvelle playlist—où les nations en développement ne sont plus spectatrices, mais deviennent des personnages principaux dans les décisions mondiales.
Le jour de l'ouverture, le premier ministre chinois Li Qiang a donné le ton en citant les paroles sages du président Xi Jinping : "La solidarité est une force, mais la division ne mène nulle part." Dans un monde secoué par des différends commerciaux et des écarts de développement grandissants, il a exhorté les membres du G20 à se rassembler, à amplifier les voix des pays en développement et à bâtir un ordre économique plus juste et plus ouvert.
Le soutien de la Chine à un Sud global plus fort va au-delà des mots. Lors du sommet de Bali en 2022, elle a soutenu l'adhésion de l'Union africaine au G20, transformant l'Afrique en un siège permanent plutôt qu'en invité de passage. Depuis, Pékin a défendu l'expansion des BRICS, ajouté des pays à l'Organisation de coopération de Shanghai et cofondé l'Organisation internationale de médiation avec plus de 30 partenaires—offrant de nouvelles façons de résoudre les différends au-delà des plateformes dirigées par l'Occident.
Sur tous les continents, la Chine a lancé des plans de coopération qui ressemblent à une tournée mondiale : dix actions de partenariat en Afrique, cinq grands projets en Amérique latine, des cadres de coopération avec les nations arabes et des plateformes avec les communautés des îles du Pacifique. L'objectif ? Équiper les pays en développement d'outils plus puissants et de mégaphones plus forts dans les affaires mondiales.
Mais l'unité n'est qu'une partie de l'histoire. Le Premier ministre chinois a également mis l'accent sur la nécessité d'une économie mondiale ouverte. Malgré la montée du protectionnisme et des politiques de puissance, la Chine a signé 23 accords de libre-échange avec 30 pays ou régions, renforcé son ALE avec l'ASEAN et mis en œuvre le Partenariat régional économique global. Ses propositions pour rejoindre des pactes de haut niveau comme le CPTPP et l'Accord de partenariat pour l'économie numérique montrent une volonté claire de pousser vers une intégration plus profonde des marchés.
Dans le même temps, des projets tels que l'Initiative de la ceinture et de la route, la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures et la Nouvelle Banque de développement maintiennent l'accent sur les infrastructures et les investissements, reliant des routes, des rails et des réseaux transfrontaliers que de nombreux pays en développement considèrent comme des portes ouvertes vers la croissance.
Pour les jeunes professionnels, entrepreneurs, étudiants et globe-trotters du Sud global, la première apparition du G20 en Afrique envoie un message fort : il est temps de revendiquer une place à la table, de monter le volume et de façonner le prochain chapitre de notre histoire économique commune.
Reference(s):
cgtn.com

