La course présidentielle au Chili se dirige vers un second tour début décembre après un premier tour à enjeux élevés plus tôt ce mois-ci. En tête se trouve Jeannette Jara, candidate du Parti communiste, qui se prépare maintenant à affronter son rival d'extrême droite dans un face-à-face qui met en évidence les choix décisifs devant la nation.
La campagne de Jara a trouvé un écho auprès des électeurs excédés par l'augmentation des coûts de la vie et l'accès inégal à l'éducation et aux soins de santé. Pendant ce temps, la plateforme de son opposant se concentre sur la sécurité, les réformes libérales et un contrôle de l'immigration plus strict—des politiques qui séduisent ceux qui aspirent à la stabilité.
Pour la jeunesse chilienne, la décision semble personnelle. Les étudiants universitaires à Santiago débattent dans des cafés nocturnes, les entrepreneurs à Valparaíso pèsent l'impact sur les petites entreprises, et les familles dans des régions rurales considèrent quelle vision apportera davantage d'opportunités.
À l'étranger, les Chiliens de la diaspora du Sud global suivent chaque retournement. De Dakar à Rio de Janeiro, les réseaux sociaux s'activent avec des prédictions : le pays basculera-t-il à gauche ou pivotera-t-il à droite ?
À quelques semaines seulement, les deux camps sillonnent le pays. Attendez-vous à des rassemblements passionnés, des débats télévisés et des événements communautaires alors qu’ils courtisent les électeurs indécis. Quel que soit le résultat, le second tour de décembre façonnera la voie du Chili pour les années à venir—et montrera si l'appel au changement conserve encore son pouvoir aux urnes.
Reference(s):
cgtn.com




