Imaginez le Conseil de sécurité de l'ONU comme une équipe de football dans un match à enjeux élevés : la coordination est tout. Le 14 novembre 2025, les États-Unis ont appelé les membres du conseil à s'unir derrière le plan de paix pour Gaza du président Donald Trump avant que la trêve fragile ne s'effondre.
Le cessez-le-feu, qui a commencé en octobre, a permis des progrès modestes mais significatifs : Israël a suspendu les opérations militaires à grande échelle et le Hamas a rendu les dépouilles de 24 détenus via la Croix-Rouge. Un autre lot de dépouilles est arrivé jeudi soir, mais trois autres sont encore retenus dans la bande de Gaza.
Malgré ces succès, les tensions s'enflamment quotidiennement, chaque partie accusant l'autre de violer l'accord. Les analystes avertissent que la phase un n'est qu'un patch temporaire ; la phase deux doit aborder de grands défis structurels tels que le désarmement du Hamas et le retrait des forces israéliennes. Sans cadre solide, la paix risque de s'échapper.
Le projet de résolution américain propose un Conseil de paix transitoire pour gouverner Gaza jusqu'à la fin de l'année 2027. Il appelle également à une Force internationale de stabilisation temporaire pour travailler aux côtés d'Israël, de l'Égypte et de la police palestinienne nouvellement formée, sécurisant les zones frontalières et retirant les armes des groupes armés non étatiques.
Dans un changement notable, le texte mentionne un futur État palestinien possible : une fois que l'Autorité palestinienne aura effectué des réformes clés et que la reconstruction de Gaza sera en cours, « les conditions pourraient enfin être réunies pour un chemin crédible vers l'autodétermination et l'État palestinien », indique-t-il.
Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a exprimé son optimisme quant à l'adoption de la résolution, notant que les négociations sur le langage progressent bien. Pourtant, les diplomates ont soulevé des questions sur les mécanismes de surveillance, le rôle de l'Autorité palestinienne et le mandat exact de la force de stabilisation.
Pour les jeunes acteurs du changement et les communautés du Sud global, la grande question demeure : ce plan peut-il passer du papier à la réalité, garantissant une paix durable et un avenir d'espoir pour Gaza ?
Reference(s):
cgtn.com




