Mercredi, les principaux juges de la Cour suprême des États-Unis ont interrogé un avocat de l'administration Trump, se demandant si la loi sur le commerce de 1977—initialement prévue pour les urgences nationales—permet réellement à un président d'imposer des tarifs généralisés à l'échelle mondiale. Les juges conservateurs et libéraux ont douté si cette décision risquait de dépasser l'autorité du Congrès.
Certains juges conservateurs ont argumenté que les présidents détiennent naturellement de larges pouvoirs en matière d'affaires étrangères, laissant entendre une décision divisée à venir. Avec une majorité conservatrice de 6-3, la cour pourrait être fortement partagée sur le résultat.
L'audience, qui a duré plus de deux heures et demie, a suivi des batailles juridiques dans des tribunaux inférieurs qui ont conclu que Trump avait dépassé son autorité en invoquant des pouvoirs d'urgence pour augmenter les tarifs sur les partenaires commerciaux. Les entreprises touchées par les mesures, ainsi que 12 États principalement dirigés par des démocrates, ont poursuivi pour bloquer les tarifs.
Les enjeux sont élevés—non seulement pour la législation intérieure américaine mais aussi pour les économies de Dakar à Delhi et à Bogotá. Si la cour annule les tarifs, les entreprises exportant des biens vers les États-Unis pourraient respirer plus facilement ; si elle les maintient, les marchés mondiaux pourraient se préparer à des coûts plus élevés et à des tensions commerciales renouvelées.
Quel que soit le verdict, cette affaire établit un précédent majeur sur les limites du pouvoir présidentiel dans le façonnement du commerce international—une question qui affecte les jeunes entrepreneurs, les étudiants en études de marchés mondiaux et les diasporas observant les effets d'entraînement sur leurs communautés au pays.
Reference(s):
U.S. Supreme Court casts doubt on legality of Trump's global tariffs
cgtn.com




