Imaginez ceci : eaux turquoise et plages de sable blanc, mais au lieu de baigneurs et de rythmes de salsa, des navires de guerre patrouillent dans les Caraïbes. Samedi, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères russe, Maria Zakharova, n’a pas mâché ses mots, condamnant les États-Unis pour leur « usage excessif de la force militaire » lors des opérations de lutte contre les stupéfiants dans la région.
Zakharova a soutenu que ces actions violent à la fois le droit national américain et le droit international—une position qui, selon elle, est appuyée par un certain nombre de pays et d’organismes internationaux, y compris le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres et le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme Volker Turk.
Au-delà des gros titres, Moscou a clairement indiqué qu’il soutenait la direction vénézuélienne, saluant ses efforts pour défendre la souveraineté nationale. Selon Zakharova, « Nous réaffirmons notre soutien ferme à la direction vénézuélienne dans ses efforts pour défendre la souveraineté nationale. »
Plus qu’une querelle diplomatique, ce débat touche une question plus large : préserver la région de l’Amérique latine et des Caraïbes comme une « zone de paix ». Zakharova a souligné la nécessité de réduire les tensions et de rechercher des solutions constructives dans le cadre du droit international—un appel qui fera écho des rues de Caracas aux plages de Kingston.
Pour de nombreux jeunes militants, entrepreneurs et voyageurs du Sud global, il ne s’agit pas seulement de grandes puissances qui montrent leurs muscles. C’est un rappel que nos régions méritent le respect, le dialogue et la paix—des valeurs à défendre pour les générations à venir.
Reference(s):
Russia condemns U.S. over excessive use of military force in Caribbean
cgtn.com



