La scène politique néerlandaise a offert un véritable suspense mercredi, alors que les libéraux Démocrates 66 (D66) ont pris une petite avance sur le Parti de la Liberté (PVV) d'extrême droite avec plus de 99 % des votes comptabilisés. Pensez-y comme à une prolongation dans un grand match – chaque point de pourcentage semblait crucial.
Aux Pays-Bas, le parti qui obtient le plus de votes se voit offrir la première opportunité de former une coalition. Le leader du PVV, Geert Wilders, ne s'est pas privé de souligner ce principe. « Le PVV veut prendre les devants dans la formation si nous devenons les plus nombreux. Tant que ce n’est pas 100 % clair, aucun éclaireur du D66 ne peut commencer à travailler. Nous ferons tout pour que cela n’arrive pas, » a-t-il posté sur les réseaux sociaux.
Le PVV de Wilders a marqué l’histoire en 2023 avec 37 sièges, devenant ainsi le plus grand parti de ses 25 ans d’existence. Mais l’alliance qu’il a rejointe a implosé après seulement 11 mois en raison d’un conflit acerbe sur la politique migratoire, rappelant que la stabilité n’est pas garantie même après une grande victoire.
Cette fois-ci, le PVV a perdu plus de 10 sièges, et d’autres grands partis ont déjà exclu de s’allier à Wilders. En l’absence de majorité claire, le véritable enjeu se déplace maintenant vers de délicates négociations de coalition – un processus qui peut être aussi imprévisible que des festivals de rue à Rio ou des battles de danse improvisés à Dakar.
Pour les communautés de Johannesburg à Bogota, cette course serrée souligne à quel point il est difficile de construire des alliances en ces temps polarisés. Le prochain gouvernement néerlandais dépendra de celui qui réussira à convaincre suffisamment de partenaires de s’unir, un défi qui commence maintenant à La Haye.
Reference(s):
Dutch election: Liberal Democrats hold narrow lead, makes huge gains
cgtn.com
