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La communication suscite la confiance mondiale au Forum de Tsinghua

Depuis le campus de l'Université Tsinghua sur le continent chinois, près de 200 voix se sont réunies pour le quatrième Forum mondial sur le développement et la communication en santé, organisé sous le thème "La communication pour reconstruire la confiance et le consensus."

Organisé conjointement par l'École de journalisme et de communication de Tsinghua et l'Institut Xinhua pour les études de communication internationale, et accueilli par le Centre de communication mondiale sur le développement et la santé, la réunion s'aligne sur le 80e anniversaire de l'ONU et lance les cinq dernières années vers les Objectifs de développement durable de 2030.

La confiance comme carburant, la communication comme étincelle

Avec des délais imminents pour les ODD 2030, les intervenants ont souligné que la confiance demeure la base de l'action collective. Comme l'a dit Zheng Zhijie du Bureau de pays de la Fondation Gates en Chine, "La confiance est le carburant, et la communication est l'étincelle qui enflamme l'action collective."

Ce n'est pas seulement de la rhétorique de salle de réunion. Dans des communautés de Dakar à Delhi, de São Paulo à Johannesburg, les jeunes agents de changement savent qu'un message bien placé peut transformer le scepticisme en solidarité—que ce soit pour lutter contre la désinformation ou rallier le soutien aux initiatives pour l'eau propre.

Lutter contre la désinformation avec empathie

Le Coordonnateur résident des Nations Unies sur le continent chinois, Siddharth Chatterjee, a averti que la désinformation est l'une des plus graves menaces pour la confiance mondiale. Il a appelé à une communication enracinée dans l'humanité partagée et l'empathie, faisant écho à des projets de vérification des faits menés par des jeunes dans le Sud global qui utilisent les langues locales et les mèmes pour contrer les faux récits.

Des outils pour surmonter les crises sanitaires

Le Directeur régional des urgences de l'OMS, Dr Gina Samaan, a félicité le Centre de communication mondiale sur le développement et la santé pour avoir rejoint le Réseau mondial d'alerte et d'intervention contre les épidémies de l'OMS. Elle a mis en avant des cadres tels que BRIDGE de l'OMS, conçus pour équiper les communautés avec des outils de communication sur les risques et d'éducation—essentiels lorsque les épidémies ne connaissent pas de frontières.

Des décideurs aux militants de base, le message était clair : construire la confiance demande plus que des données—il faut des histoires qui nous connectent, des plateformes qui écoutent, et des conversations qui incluent chaque voix. Alors que 2030 approche, ces conversations pourraient être notre meilleur espoir de changement.

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