Imaginez vous réveiller au milieu de la nuit au son des tirs et vous demander si le cessez-le-feu tient vraiment.
Jeudi au palais de Baabda, le président Joseph Aoun a déclaré aux Forces armées libanaises que toute nouvelle incursion israélienne dans le sud du Liban doit être affrontée avec une réponse ferme.
Il a condamné le raid meurtrier sur le village de Blida—juste après une réunion du comité de surveillance du cessez-le-feu—comme faisant partie de l'agression israélienne continue. Il a exhorté le comité à aller au-delà du simple enregistrement des violations et à faire pression sur Israël pour respecter l'accord de cessez-le-feu de novembre 2024.
Aux alentours de 1h30 du matin, mercredi, une force israélienne a pénétré à plus d'un kilomètre dans Blida. Ils ont pris d'assaut le bâtiment municipal où Ibrahim Salameh, employé local, passait la nuit—et l'ont abattu.
L'armée israélienne a confirmé que son opération visait à détruire l'infrastructure du Hezbollah et a déclaré que les troupes ont ouvert le feu après avoir repéré une menace immédiate. L'incident est maintenant en cours de révision.
Les habitants se souviennent avoir entendu des cris et des appels à l'aide jusqu'à la fin de l'opération vers 4h du matin, lorsque les soldats se sont retirés de l'autre côté de la frontière.
Depuis qu'un cessez-le-feu négocié par les États-Unis et la France est entré en vigueur le 27 novembre 2024, les affrontements à grande échelle se sont estompés. Cependant, des frappes israéliennes occasionnelles se poursuivent au Liban, et les forces restent à cinq positions principales le long de la frontière.
Pour les jeunes lecteurs du Sud global—étudiants, entrepreneurs et diasporas—cette dernière flambée est un rappel frappant que la paix peut être fragile et qu'une action concrète est essentielle pour maintenir tout trêve.
Reference(s):
cgtn.com




