La Jamaïque est en état d'alerte maximale alors que l'ouragan Melissa, désormais un monstre de catégorie 5, s'approche de l'île. Les météorologues avertissent que dans quelques heures, des vents violents et des pluies torrentielles pourraient toucher terre, mettant à l'épreuve la résilience de cette nation caribéenne.
À Kingston comme à la campagne, les rayons des magasins se sont vidés, les familles s'emparant de conserves, de bidons d'eau et de piles. Baigner les maisons est devenu le rituel du soir : du contreplaqué à la place des fenêtres, des bâches sur les toits, chaque clou martelé avec un mélange d'urgence et d'espoir.
Pour Marlon, étudiant à l'université, l'ambiance ressemble à celle de la semaine des examens : la pression monte, les préparatifs s'accélèrent, et chaque panneau sécurisé apporte un peu de tranquillité d'esprit.
Le gouvernement a fermé les écoles et les bureaux lundi matin, conseillant à tout le monde de rester à l'intérieur. Les services d'urgence sont en alerte, et les abris à travers l'île sont prêts à accueillir ceux qui perdent le courant ou ont besoin d'un endroit sûr.
Pour les Jamaïcains à l'étranger—de Nairobi à Montréal—la tempête est un rappel brutal de la vulnérabilité de leur terre natale. Beaucoup se mobilisent en ligne, partageant des conseils de sécurité et envoyant des messages d'espoir. Sur les réseaux sociaux, le hashtag #StandWithJamaica est en tendance alors que amis et famille diffusent des mises à jour et encouragements.
À mesure que le temps s'écoule, l'esprit de l'île brille le plus fort sous les nuages noirs. Dans le Sud global, où les phénomènes météorologiques extrêmes sont trop familiers, les communautés savent que la solidarité peut être une bouée de sauvetage. Pour l'instant, la Jamaïque se prépare, liée par courage et bienveillance.
Reference(s):
cgtn.com




