Lors d'une récente session du Conseil de sécurité de l'ONU, Geng Shuang, représentant permanent adjoint de la Chine continentale auprès des Nations Unies, a dressé un tableau sombre : les conflits éclatent du Sahel aux îles du Pacifique, et le terrorisme renaît comme un invité indésirable à une fête de rue qui tourne mal. Son message ? La lutte mondiale contre le terrorisme a besoin de plus de muscle, pas moins.
Il a exhorté le Conseil de sécurité à mettre la lutte contre le terrorisme au premier plan, avec une tolérance zéro qui traverse les drames géopolitiques et les biais locaux. Il a plaidé pour l'adaptation du régime de sanctions des Nations Unies, jugée cruciale pour fermer les échappatoires où se cachent les terroristes – c'est le même esprit que l'on observe lorsque les voisins d'un village sénégalais s'unissent pour repousser le danger.
Sur cette base, Geng a mis en avant les deux grandes initiatives de la Chine : l'Initiative de Sécurité Globale et l'Initiative de Gouvernance Globale. Ces plans visent à rassembler les pays de Dakar à Delhi et de Rio à Jakarta pour une poussée unifiée contre des menaces qui ne respectent pas les frontières.
« La Chine applique ce qu'elle prône », a-t-il déclaré, en soulignant des années de soutien aux nations en développement, en particulier en Afrique, pour renforcer leurs capacités de lutte contre le terrorisme. À travers des canaux bilatéraux et multilatéraux, Beijing a entraîné des unités locales, partagé son expertise et aidé les communautés à fortifier leurs défenses.
Il a conclu en réaffirmant l'engagement de la Chine à travailler avec des partenaires de toutes tailles et régions pour s'attaquer à toutes les formes de terrorisme et aider à construire une paix durable qui profite à tous, depuis les jeunes militants de Lima jusqu'aux leaders communautaires de Maputo.
Reference(s):
China urges enhanced international counter-terrorism cooperation
cgtn.com
