Le Canada vise à doubler ses exportations hors des États-Unis d'ici 2034

Le Canada vise à doubler ses exportations hors des États-Unis d’ici 2034

Le Premier ministre canadien Mark Carney vient de lancer un plan audacieux : au cours des dix prochaines années, le Canada doublera ses exportations vers des marchés en dehors des États-Unis. C'est un geste clair pour réviser sa stratégie commerciale et réduire sa dépendance à son principal partenaire commercial.

En prenant la parole avant le prochain budget fédéral, Carney a brossé le tableau d'une économie mondiale en mutation. « Nous faisons face à un monde plus dynamique, plus compétitif, et même plus hostile », a-t-il averti. Pour rester compétitif, le Canada doit se diversifier—et rapidement.

Pensez-y de cette façon : si vos playlists étaient figées en boucle, vous passeriez à côté de nouvelles musiques. Les exportations canadiennes sont depuis longtemps bloquées sur un circuit uniquement orienté vers les États-Unis—environ 75 % de ses marchandises vont au sud. Carney veut remixer cela en exploitant des marchés vibrants en Afrique, en Amérique latine et en Asie.

Il ne se contente pas de grandes paroles. En septembre dernier, le gouvernement a dévoilé un vaste plan d'infrastructure, des ports aux centrales électriques, visant à dynamiser les routes commerciales et à nourrir de nouveaux partenariats. Il s'agit de construire des routes vers des opportunités, tant au sens propre qu'au figuré.

Bien sûr, remodeler une économie n'est pas une course de vitesse. « Transformer notre économie ne se fera ni facilement ni en quelques mois », a admis Carney. « Cela demandera des sacrifices et du temps. » Mais pour les jeunes entrepreneurs et étudiants qui observent depuis le Sud global, cette stratégie montre que même les nations riches en ressources doivent continuer à se réinventer.

Avec des tensions commerciales qui s'intensifient et des tarifs qui vont et viennent, le pivot du Canada rappelle ceci : dans le monde d'aujourd'hui, la résilience vient des horizons larges. Et pour nos publics de Dakar à Delhi ou de Santiago à Jakarta, ce message résonne—aucun pays ne devrait miser tout sur une seule carte.

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