L'Iran déclare l'accord de coopération avec l'AIEA nul après le retour des sanctions européennes

L’Iran déclare l’accord de coopération avec l’AIEA nul après le retour des sanctions européennes

Dans un mouvement bouleversant, le haut responsable de la sécurité de l'Iran a annoncé que l'accord de coopération de septembre avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) est désormais nul. L'accord, négocié au Caire, s'est effondré après que la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne ont déclenché le mécanisme de "snapback" – un bouton de réinitialisation qui a rétabli les sanctions de l'ONU contre Téhéran.

Lors d'une conférence de presse conjointe à Téhéran avec son homologue irakien Qasim al-Araji, Ali Larijani, secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale, n'a pas mâché ses mots : "Ils auraient dû éviter d'appliquer le snapback s'ils voulaient un résultat différent," a-t-il déclaré aux journalistes, selon l'Agence de presse des étudiants iraniens. Les mots de Larijani ont résonné fort et clair : les jours de l'accord sont terminés.

Il a ajouté que toute proposition de l'AIEA pour relancer la coopération devra obtenir l'approbation du Conseil suprême de sécurité nationale avant que l'Iran ne considère une réponse. Selon Larijani, Téhéran sera désormais aux commandes, et non le contrôle de l'ONU.

Cette décision fait suite à une loi parlementaire de juin qui a mis fin à la coopération avec l'AIEA. À l'époque, l'Iran avait cité l'incapacité de l'agence à condamner les attaques contre ses sites nucléaires et soulevé des inquiétudes concernant la sécurité de ses installations et scientifiques.

Larijani a également écarté les déclarations récentes du directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, sur le stock d'uranium enrichi à 60 % de l'Iran, affirmant que ses rapports "n'ont plus aucun impact." C'est un signe clair que l'Iran tourne la page des dialogues passés.

Pour beaucoup dans le Sud global, où les liens diplomatiques oscillent souvent avec les jeux de pouvoir mondiaux, ce dernier chapitre est un rappel vif que dans les relations internationales, les règles peuvent changer en un instant. Continuez à suivre : les prochaines étapes façonneront la conversation nucléaire pour les mois à venir.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Back To Top