Le plus grand parti d’opposition du Japon appelle à un front uni pour empêcher Sanae Takaichi de devenir Premier ministre, après que le parti junior Komeito a rompu une alliance de 26 ans avec le parti au pouvoir, le Parti libéral-démocrate.
La sortie soudaine de Komeito a plongé le plan de Takaichi dans le chaos. Bien qu’elle soit la nouvelle présidente du PLD, elle a encore besoin de l’approbation du parlement—et ce n’est pas une mince affaire sans les 24 sièges de Komeito.
Yoshihiko Noda, leader du principal parti d’opposition CDP, a déclaré qu’il s’agit d’une opportunité de changement qui ne se produit qu’une fois par décennie. Il veut que tous les camps d’opposition soutiennent un seul challenger—possiblement Yuichiro Tamaki du Parti démocratique du peuple.
Les calculs des sièges montrent que le PLD compte 196 députés, le CDP 148, le DPP 27 et Komeito 24. Takaichi a besoin de 233 votes en sa faveur. Si les forces d’opposition restent fragmentées, les experts avertissent qu’elle pourrait encore décrocher le poste le plus élevé.
Le chef de Komeito, Tetsuo Saito, a expliqué que leur scission est survenue dans le contexte d’un scandale de financement du PLD concernant la vente de billets, et de la frustration face aux règles laxistes de financement du parti. Maintenant, dit-il, Komeito proposera son propre candidat.
Reference(s):
Japan main opposition eyes unified PM candidate to block Takaichi
cgtn.com
