Les discussions sur Gaza suscitent de l'optimisme alors que le Hamas et Israël envisagent un échange d'otages

Les discussions sur Gaza suscitent de l’optimisme alors que le Hamas et Israël envisagent un échange d’otages

Dans l'air désertique de Sharm el-Sheikh, un rare sentiment d'espoir flotte dans les couloirs où se tiennent des pourparlers indirects entre le Hamas et Israël. Selon le haut responsable du Hamas, Taher al-Nunu, « un esprit d'optimisme prévaut parmi toutes les parties » tandis que le groupe soumet sa première liste de prisonniers palestiniens à libérer.

L'arrière-plan de cet élan est la proposition de paix en 20 points dévoilée par le président américain Donald Trump le mois dernier. Les deux parties ont répondu positivement à ses principales exigences : un cessez-le-feu, la libération des otages, le désarmement du Hamas et un retrait progressif d'Israël de Gaza.

Cette semaine, des poids lourds comme le Premier ministre qatari Sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, le chef des renseignements turc Ibrahim Kalin, l'envoyé spécial de Trump pour le Moyen-Orient Steve Witkoff et Jared Kushner sont sur place, levant les obstacles et maintenant l'énergie des discussions.

Le Hamas a remis une liste soigneusement choisie des prisonniers éligibles pour la première phase de la trêve, en conformité avec les critères convenus. En retour, le groupe se prépare à libérer 47 otages, vivants et ceux qui ont tragiquement perdu la vie, dans un geste chargé d'un immense poids émotionnel.

À Washington, Trump a déclaré aux journalistes qu'il existe une réelle chance de paix, une paix qui pourrait transcender Gaza et remodeler la région. Il a souligné l'importance des libérations immédiates d'otages et a promis que les États-Unis feraient « tout ce qui est possible pour s'assurer que tout le monde adhère à l'accord ».

Un nom suscitant une attention particulière est Marwan Barghouti, une figure de proue du mouvement Fatah. Emprisonné depuis 2002 et purgeant une peine à perpétuité depuis 2004, Barghouti est en tête des sondages parmi les leaders palestiniens et est souvent comparé à un « Mandela palestinien ». Son inclusion dans la liste des échanges souligne les enjeux élevés.

Sur le front des négociations, Khalil al-Hayya, le principal médiateur du Hamas, appelle à des garanties fermes du président Trump et des pays parrains que le conflit se terminera une fois pour toutes. La session de mardi a également abordé les premières cartes des retraits de troupes et le calendrier des échanges.

Pour les jeunes du Sud global, ces pourparlers sont plus que des gros titres lointains. Ils rappellent que, même dans les conflits les plus enracinés, l'espoir peut renaître à la vie comme le premier lever de soleil après une longue nuit.

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