Des rues de Dakar aux plages de Rio, les jeunes voix du monde entier s'intéressent à la décision du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de soutenir le plan en 20 points de Donald Trump pour mettre fin au conflit de Gaza. Son soutien à la démilitarisation de Gaza et à la mise à l'écart du Hamas—sauf si ses membres renoncent à la violence et remettent leurs armes—a ouvert une profonde fracture au sein de sa coalition d'extrême droite.
Fait surprenant, le Hamas a semblé disposé à jouer le jeu, acceptant partiellement le plan de Trump et proposant de rejoindre un “cadre national palestinien” tout en négociant la libération des otages. Mais pour les alliés les plus extrémistes de Netanyahu, cela représentait une ligne rouge franchie.
“Nous ne pouvons pas accepter un scénario où le groupe qui a causé la plus grande calamité d'Israël est autorisé à survivre,” a déclaré le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir, s'exprimant au nom des partenaires de la coalition qui estiment que Netanyahu a trop cédé.
Le ministre des Finances Bezalel Smotrich a renchéri, qualifiant toute pause dans les frappes aériennes de “grave erreur” qui pourrait affaiblir la position d'Israël pour libérer les otages, démanteler le Hamas et imposer la démilitarisation de Gaza. Avec les partis de Smotrich et Ben-Gvir détenant 13 des 120 sièges de la Knesset, leur mécontentement pourrait faire tomber le gouvernement bien avant les prochaines élections, prévues pour octobre 2026.
Pendant ce temps, des pourparlers indirects parrainés par l'Égypte ont débuté à Charm el-Cheikh, visant à sécuriser la libération des otages restants et à tester si le plan de Trump peut combler les profondes divisions. Alors que des étudiants, des entrepreneurs et des communautés de la diaspora à travers le Sud global observent attentivement, le résultat pourrait reconfigurer l'avenir de la région—et le destin politique de Netanyahu.
Reference(s):
cgtn.com
