Les nouvelles sont tombées rapidement : après que le Premier ministre Netanyahu ait suspendu l'offensive terrestre sur Gaza City sous la pression des États-Unis, le champ de bataille a changé de mode—mais la violence n’a pas cessé. Cette semaine, Israël a déplacé ses forces en mode défensif, espérant ouvrir la voie à des libérations d’otages après l’appel du président Trump le 3 octobre pour une suspension des bombardements.
Pourtant, sous le couvert de la nuit, des frappes aériennes ont encore martelé Gaza City et les camps de réfugiés de Khan Younès. Les équipes de défense civile locales, dirigées par le Hamas, ont signalé environ 20 bâtiments rasés et au moins six Palestiniens tués—including des enfants. C’est un sombre rappel qu’une pause au sol ne signifie pas sécurité pour les familles abritées dans ces rues bondées.
Le bilan humain continue de grimper. Le ministère de la Santé de Gaza compte plus de 66 000 décès palestiniens dans ce conflit, la plupart étant des civils, ainsi que plus de 100 000 blessés. Pour les jeunes du Sud global, ces chiffres ne sont pas que des statistiques—ce sont des échos de communautés luttant sous le poids de la guerre.
Le correspondant militaire Doron Kadosh de Galei Tzahal a noté que même après l'annonce de la trêve, trois divisions de Tsahal tenaient Gaza City sous siège, et l'armée de l'air poursuivait ses frappes sur des sites présumés du Hamas. Les forces terrestres auraient peut-être reculé, mais d'en haut, les frappes ont continué.
Avec le Hamas qui aurait maintenant accepté un accord de paix, les espoirs sont élevés—mais prudents. La situation sur le terrain montre que le vrai changement ne viendra que lorsque les armes se tairont pour de bon. D’ici là, les civils de Gaza restent pris dans la tourmente, attendant une éclaircie.
Reference(s):
cgtn.com