Début octobre, la marine israélienne a intercepté la Flottille Globale Sumud (FGS), un convoi de 50 navires transportant plus de 500 volontaires de plus de 40 pays. Leur mission ? Contester le blocus naval et apporter des vivres et des aides médicales indispensables à Gaza.
Les gouvernements du monde entier ont immédiatement condamné l'opération. Les capitales européennes ont exhorté Israël à garantir la sécurité des citoyens à bord. À Athènes, les législateurs ont exigé la protection d'un député à bord de la flottille. Le ministre grec des Affaires étrangères, George Gerapetritis, a promis que la Grèce, en coopération avec ses alliés, ferait tout pour assurer leur retour en toute sécurité.
À Rome, Milan et Naples, des milliers d'Italiens ont investi les rues — occupant des gares et organisant des sit-in dans des universités. Les syndicats ont appelé à une grève générale, dénonçant l'interception comme une attaque contre la solidarité humanitaire. Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a déclaré que les actions d'Israël allaient bien au-delà de la légitime défense.
Berlin a également vu de grands rassemblements, tandis que des responsables allemands ont pressé Tel Aviv de garantir le bien-être des volontaires détenus. À La Haye, des manifestants ont exigé la protection de six citoyens néerlandais retenus en mer. Le ministère britannique des Affaires étrangères a confirmé des contacts en cours avec les familles et a appelé à une résolution pacifique.
À Barcelone, environ 15 000 personnes ont défilé en scandant "Gaza, tu n'es pas seule" et "Liberté pour la Palestine." Paris a accueilli une manifestation d'un millier de personnes à la Place de la République, tandis qu'environ 100 manifestants ont été arrêtés à Marseille après avoir tenté de bloquer les bureaux d'un fabricant d'armes.
Le ministère turc des Affaires étrangères a qualifié l'interception d'“acte de terrorisme qui viole gravement le droit international.” Les procureurs d'Istanbul et d'Ankara ont ouvert des enquêtes sur des crimes présumés contre 24 citoyens turcs, notamment des privations de liberté et des actes de torture.
Amman a également publié un sévère communiqué, qualifiant l'opération de violation flagrante du droit international et de menace à la liberté de navigation. Cet incident se déroule dans un contexte de conflit qui dure depuis près de deux ans, coûtant plus de 65 000 vies à Gaza et laissant 2 millions de personnes confrontées à une crise humanitaire critique.
Reference(s):
cgtn.com