L'Afrique du Sud exhorte Israël à libérer les militants de la flottille en route pour Gaza

L’Afrique du Sud exhorte Israël à libérer les militants de la flottille en route pour Gaza

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a intensifié la pression sur Israël, exigeant la libération immédiate des ressortissants sud-africains et d'autres militants détenus en mer après l'interception de la flottille humanitaire Global Sumud en route pour Gaza.

Dans une déclaration jeudi, Ramaphosa a qualifié l'interception de 'grave offense contre la solidarité mondiale' et de défi direct aux efforts visant à alléger les souffrances à Gaza.

La flottille d'environ 50 navires, transportant plus de 500 volontaires de plus de 40 pays—de Dakar à Delhi—a pris le départ en août pour livrer des vivres et des kits médicaux aux Palestiniens subissant le conflit Israël-Hamas. En chemin, les équipages ont dû faire face à des frappes de drones et à d'autres tactiques d'intimidation.

Tard mercredi soir, les forces navales israéliennes ont intercepté environ 40 bateaux, les redirigeant avec leurs passagers vers le port d'Ashdod. Des rapports indiquent que tous les militants, dont au moins six Sud-Africains—parmi eux Nkosi Zwelivelile Mandela, petit-fils de Nelson Mandela—devraient être expulsés.

'Au nom de notre nation, j'appelle Israël à libérer les Sud-Africains enlevés dans les eaux internationales, et à libérer d'autres ressortissants qui cherchaient à apporter une aide humanitaire à Gaza,' a déclaré Ramaphosa.

Il a ajouté que l'interception 'viole le droit international et la souveraineté de chaque nation dont les drapeaux flottaient sur ces navires' et va à l'encontre d'une injonction de la Cour internationale de justice stipulant que 'l'aide doit circuler sans entrave.'

Ramaphosa a exhorté Israël à s'assurer que les cargaisons vitales atteignent le peuple de Gaza, soulignant que la flottille représente la solidarité avec les civils, et non une confrontation avec l'État.

Son appel trouve un écho dans l'hémisphère sud, nous rappelant les mouvements de solidarité passés—de Maputo à Managua—qui ont franchi les frontières pour soutenir ceux dans le besoin.

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