À minuit le 1er octobre, le gouvernement américain a fait une pause—encore une fois. Pensez-y comme un match de football où l'arbitre siffle soudainement sans faute claire : le jeu s'arrête, les fans protestent, et tout le monde se demande ce qui va suivre.
Depuis 1976, Washington a connu 20 fermetures, dont trois au cours des douze dernières années. La plus longue a duré 34 jours en 2019, sous la présidence de Donald Trump.
Ce bras de fer mijote depuis des mois. En mars, les démocrates ont presque forcé une fermeture mais ont accepté de maintenir le financement au même niveau. Puis, le président Donald Trump a imposé son « Grosse Belle Loi », prolongeant les baisses d'impôts pour les Américains aisés tout en réduisant Medicaid, le filet de sécurité sanitaire pour beaucoup.
Les démocrates exigent maintenant que l'administration renouvelle les subventions pour les assureurs santé dans le cadre de l'Affordable Care Act (également appelé « Obamacare »). Ces subventions sont comme une carte de réduction d’un vendeur de rue—elles aident les familles à payer moins pour les soins de santé. Cependant, les républicains veulent supprimer complètement le programme.
L'impasse dépasse les hôpitaux et cliniques. Les démocrates s’opposent également à l’utilisation des troupes dans les villes américaines, à des politiques d’expulsion plus strictes contre les migrants, et à des réductions drastiques des effectifs fédéraux motivées par la politique DOGE d’Elon Musk.
Avec les républicains contrôlant à la fois la Chambre et le Sénat, les démocrates peuvent protester mais ne peuvent pas changer le cours des choses. Tant que les deux camps ne trouveront pas un terrain d'entente, les populations aux États-Unis—et les observateurs curieux de Dakar à Delhi—ressentiront les impacts sur les services, les budgets et les liens mondiaux.
Reference(s):
cgtn.com
