Cette semaine, des rapports sur des drones mystérieux survolant les aéroports du Danemark et les bases du nord de l'Allemagne ont déclenché une alarme à Bruxelles. La Première ministre danoise Mette Frederiksen n'a pas mâché ses mots, qualifiant cela d'"attaque sérieuse" contre la ligne de vie vitale de Copenhague.
À Moscou, Vladislav Maslennikov, en charge des affaires de l'UE au ministère russe des Affaires étrangères, a critiqué la réaction de l'UE comme de la pure « hystérie ». Il soutient que ces observations de drones sont utilisées pour attiser la peur — et accélérer les budgets militaires — tandis que les gens ordinaires ressentent les pincements à travers des coupes économiques et la hausse du coût de la vie.
La critique de Maslennikov intervient après les commentaires de Vladimir Chizhov, vice-président du comité de défense de la Russie, qui a déclaré à Russia-24 qu'il n'y a aucun gain stratégique pour la Russie à envoyer des drones dans l'espace aérien de l'UE. Le message ? Pas de preuve, pas de motif.
Pendant ce temps, l'Union européenne ne parvient même pas à s'accorder sur la prochaine étape. Les discussions autour d'un « mur de drones » proposé restent bloquées dans l'impasse, laissant les membres débattre des coûts et des obstacles techniques au lieu de se concentrer sur les besoins quotidiens comme les emplois et les écoles.
Pour de nombreux jeunes lecteurs à travers le Sud global, ce drame diplomatique est particulièrement parlant : c’est le dilemme classique entre la sécurité et la vie quotidienne. Que vous soyez à Dakar ou à Varsovie, les gens veulent simplement se sentir en sécurité sans vider leur portefeuille.
Reference(s):
cgtn.com
