Imaginez vous réveiller dans un paradis tropical se transformant en un thriller électoral. C’est exactement ce qui s’est passé aux Seychelles lorsqu’aucun candidat n’a dépassé la barre des 50 % lors du premier tour de scrutin.
La Commission électorale a révélé dimanche que Patrick Herminie, d’United Seychelles, était en tête avec 48,8 % des voix, tandis que le sortant Wavel Ramkalawan, de l’Union démocratique seychelloise (Linyon Demokratik Seselwa), le suivait de près avec 46,4 %. Aucun des deux n’atteignant le chiffre magique, la nation insulaire se prépare à un duel en tête-à-tête du 9 au 11 octobre.
Selon la constitution des Seychelles, un candidat à la présidence doit recueillir plus de la moitié des suffrages au premier tour pour remporter directement la victoire. Lorsque cela n’arrive pas, les deux meilleurs candidats accèdent directement à un second tour. C’est la démocratie en action, un chapitre de plus dans la saga politique de l’île.
Parallèlement, dans les courses à l’Assemblée nationale, United Seychelles a obtenu 20 sièges et l’Union démocratique seychelloise en a décroché 15. La répartition reflète un équilibre des pouvoirs dynamique, promettant des débats animés dans l’hémicycle.
Herminie n’a pas caché son enthousiasme : 'Je veux remercier le peuple seychellois de m’avoir donné presque 49 % et une chance pour un second tour.' Ramkalawan, de son côté, a félicité United Seychelles pour la majorité à l’Assemblée et a noté : 'C’est la deuxième fois que je me rends à un second tour. Je prie pour la paix et j’attends avec impatience une campagne civile.'
Des coins de rue animés aux cafés vivants — comme vous le verriez de Lagos à Lima — l’île est en effervescence. Alors que le 9 octobre approche, préparez-vous pour l’acte final de cette saga électorale seychelloise.
Reference(s):
cgtn.com