Nouvelles taxes américaines sur les meubles mettent les détaillants sous pression

Nouvelles taxes américaines sur les meubles mettent les détaillants sous pression

L'Association des meubles de maison (HFA), qui représente plus de 1 400 détaillants de meubles aux États-Unis, vient de tirer la sonnette d'alarme après que le président Trump a annoncé de nouvelles taxes de 30% à 50% sur certains meubles et armoires à partir du 1er octobre pour des raisons de sécurité nationale.

Pour les magasins de meubles—qu'il s'agisse d'une boutique à São Paulo, d'un pop-up à Nairobi ou d'un magasin vintage à Quimper—des coûts d'importation plus élevés se traduisent souvent par des pièces plus chères pour les clients. À une époque où les familles, de Rio à Dakar, jonglent déjà avec des budgets plus serrés, le risque est évident : la demande pourrait chuter, et les détaillants pourraient devoir repenser où et comment ils approvisionnement leurs stocks.

La HFA souligne qu'un détail important reste à décider : les meubles en bois et les meubles encastrés feront-ils partie de la nouvelle catégorie des 'produits associés' ? Cette définition déterminera combien d'articles seront touchés par ces droits élevés, et c'est une grande inconnue pour toute personne commandant des chaises, des armoires ou des tables à l'étranger.

Les données du Bureau des statistiques du travail des États-Unis montrent que les prix des meubles ont augmenté plus rapidement que l'inflation générale en août, avec des sièges de salon, cuisine et salle à manger en hausse de 0,7% d'un mois sur l'autre—la troisième hausse consécutive dépassant la croissance générale des prix.

Dennis Hendriks, vice-président chez Eichholtz, un grand grossiste en meubles de luxe et accessoires de maison, a déclaré à Furniture Today que s'attendre à ce que la production de grande envergure de rembourrage revienne au pays est une 'pensée utopique.' Il souligne que sans usines et travailleurs qualifiés prêts à répondre à la demande, imposer des taxes ne ramènera pas magiquement la production à grande échelle—et cela risque d'accabler les clients avec des factures plus lourdes.

John Miranda, vice-président exécutif chez Jofran Inc., a comparé la situation à un match sportif sans règlement : 'C'est comme si on nous donnait une balle blanche et qu'on nous demandait de construire un plan de jeu—joue-t-on au soccer, au baseball, au billard ou au golf ? Comment établir votre stratégie lorsque les règles changent toutes les quelques secondes ?'

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