La semaine dernière, à l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, le premier ministre chinois Li Qiang est monté à la tribune alors que l'ONU fait face à des réductions budgétaires et à des questions sur son rôle mondial.
Dans un discours qui a résonné de Dakar à Delhi, il a réaffirmé le soutien de la Chine aux idéaux de l'ONU et a appelé à une coopération multilatérale renforcée. « Notre avenir commun dépend d'un dialogue ouvert et de solutions conjointes », a-t-il déclaré, évoquant les espoirs des jeunes militants de Lagos à Lima.
Karina Mitchell, observatrice de l'ONU, voit cela comme une démarche stratégique pour reconstruire la confiance dans les institutions internationales. « La Chine tend la main pour renforcer la solidarité mondiale », note-t-elle, que ce soit à Addis-Abeba ou à Buenos Aires.
Pour les jeunes professionnels et entrepreneurs, la vision de Li Qiang laisse entrevoir de nouveaux partenariats — des pôles technologiques de Nairobi aux startups de São Paulo. Les étudiants et universitaires pourraient bénéficier d'un partage de données accru et de programmes de bourses, tandis que les communautés de la diaspora ressentent un lien renouvelé avec leur pays d'origine.
Cependant, des questions demeurent : un nouveau financement viendra-t-il combler les lacunes de l'ONU ? Les initiatives à grande échelle peuvent-elles équilibrer les intérêts des pays et des régions d'Asie à l'Amérique latine ?
Une chose est claire : la conversation est ouverte. Alors que les grèves climatiques balayent Manille, Le Cap, et Quito, les jeunes voix à travers le Sud global observent attentivement. Le monde se demande maintenant — les dirigeants mondiaux transformeront-ils ces paroles en progrès réel ?
Reference(s):
cgtn.com
