UNGA80 : Les voix mondiales exigent un cessez-le-feu alors que Gaza fait face à une catastrophe

UNGA80 : Les voix mondiales exigent un cessez-le-feu alors que Gaza fait face à une catastrophe

Lors du deuxième jour de la 80e session de l’Assemblée générale de l’ONU, des dirigeants d’Afrique, d’Amérique latine, d’Europe et d’ailleurs se sont concentrés sur l’aggravation de la crise humanitaire à Gaza. Leur message était clair : cessez-le-feu immédiat, livraison sécurisée de l’aide et libération de tous les otages.

Le président kényan William Ruto a parlé avec passion de l’impact humain, appelant à un cessez-le-feu permanent et à une libération inconditionnelle des otages. Il a exhorté à un chemin politique crédible pour donner vie à la solution à deux États, afin que les Israéliens et les Palestiniens puissent « vivre côte à côte, dans la paix et la sécurité ».

Le président guyanais Mohamed Irfaan Ali a condamné les attaques du 7 octobre de Hamas contre Israël, mais a déclaré que la riposte israélienne avait « anéanti toute prétention de légitime défense ». Il a qualifié le bombardement de crime de guerre—un « massacre systématique et déplacement des hommes, femmes et enfants palestiniens ».

À New York, le roi d’Espagne Don Felipe VI s’est adressé à l’Assemblée avec une simple demande : « Cessez ce massacre maintenant. Plus de morts. » Il a exigé le plein respect du droit humanitaire à Gaza et en Cisjordanie, soulignant que « la dignité de l’être humain n’est pas négociable ».

Le président estonien Alar Karis a averti que le conflit avait franchi toutes les lignes rouges, tandis que le président finlandais Alexander Stubb a qualifié la crise d' « insoutenable » et d’échec de la communauté internationale. Les deux dirigeants ont appelé à un cessez-le-feu immédiat, un accès sans entrave à l’aide et la libération des otages.

Pendant ce temps, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, en route pour son discours à l’ONU, a promis d’empêcher toute avancée vers la création d’un État palestinien. Il prévoit de rencontrer le président américain Donald Trump à Washington—sa quatrième rencontre depuis la réélection de Trump—pour discuter de la guerre à Gaza et des dynamiques régionales émergentes.

Offensive en cours

Sur le terrain, les forces israéliennes ont mené des frappes sur environ 170 cibles en 24 heures. À Gaza-ville—autrefois peuplée d’environ un million de personnes—quelque 700 000 ont désormais fui. Les autorités sanitaires locales rapportent au moins 24 décès au cours de la dernière journée, portant le total des morts depuis octobre à plus de 65 000.

Les militants du Hamas ont également tenté d’abattre un hélicoptère de combat israélien, mais le projectile a manqué sa cible. Alors que l’offensive à Gaza se poursuit, environ 150 chefs d’État et de gouvernement restent à New York, espérant que ces appels urgents pourront aider à briser le cycle de violence.

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