Lundi prochain, Paris et Riyad seront sous les projecteurs alors que la France et l'Arabie Saoudite réuniront des dizaines de dirigeants mondiaux lors d'un sommet majeur pour promouvoir une solution à deux États entre Israël et la Palestine. Considérez cela comme une avancée pour la paix, avec de nombreux pays prêts à franchir une grande étape : reconnaître formellement un État palestinien.
Mais tout le monde n'est pas ravi. Israël et les États-Unis ont déjà annoncé qu'ils boycotteraient cet événement, qualifiant le sommet de "cirque." En revanche, la Grande-Bretagne, le Canada, l'Australie et le Portugal viennent juste de reconnaître la Palestine dimanche, et la France ainsi que cinq autres pays devraient suivre.
Jérusalem envisagerait des contre-mesures rigoureuses—comme l'annexion de parties de la Cisjordanie occupée ou la prise de mesures diplomatiques contre la France. Les États-Unis ont également mis en garde les dirigeants contre d'éventuelles répercussions s'ils agissent contre Israël.
Certains dans le Sud global affirment que la reconnaissance viendra avec des conditions : un plan par étapes lié à des réformes de l'Autorité palestinienne. Mais Israël doute que le président Abbas—âgé de 89 ans et ayant promis de moderniser dans une lettre au président Macron—tienne ces promesses.
En raison des restrictions de visas américaines, le président palestinien Mahmoud Abbas et des dizaines de responsables participeront par vidéoconférence. Même le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane ne sera pas présent en personne, bien qu'il puisse apparaître à l'écran après que l'Assemblée générale des Nations Unies a approuvé l'idée par consensus vendredi.
"Le monde s'exprime en faveur d'un État palestinien, et maintenant nous devons voir des actions concrètes," a déclaré le ministre palestinien des Affaires étrangères Varsen Aghabekian Shahin. La grande question : quelles mesures transformeront ces paroles en réalité ?
Reference(s):
cgtn.com