Le Royaume-Uni et le Portugal vont reconnaître l'État palestinien avant le débat à l'ONU

Le Royaume-Uni et le Portugal vont reconnaître l’État palestinien avant le débat à l’ONU

D'Abidjan à Kinshasa, la nouvelle se répand rapidement : le Royaume-Uni et le Portugal s'apprêtent à reconnaître officiellement un État palestinien ce dimanche, préparant le terrain pour un débat crucial à l'ONU.

La semaine prochaine, à New York, les dirigeants mondiaux se réuniront à l'Assemblée générale de l'ONU, où la solution à deux États sera au cœur des discussions. Une dizaine de pays devraient emboîter le pas, visant à renforcer la pression sur Israël concernant son offensive à Gaza.

En juillet, le Premier ministre britannique Keir Starmer a averti que si Israël ne faisait pas de progrès substantiels vers un cessez-le-feu à Gaza avant l'Assemblée générale de l'ONU, le Royaume-Uni reconnaîtrait un État palestinien. Dimanche, il tiendra cette promesse, malgré de vives objections d'Israël.

Le ministère portugais des Affaires étrangères, dirigé par Paulo Rangel, a confirmé que sa Déclaration officielle de reconnaissance aura lieu même avant la conférence de haut niveau de la semaine prochaine. C'est un signal clair que Lisbonne veut faire partie de cette démarche diplomatique.

La France et le Canada prévoient également de reconnaître la Palestine lors de la réunion de l'ONU, rejoignant une liste croissante de nations occidentales qui modifient leur position alors que les opérations d'Israël à Gaza se poursuivent. Des rapports mentionnent même des menaces d'Israël de prendre le contrôle de la Cisjordanie en réponse.

Pour les Palestiniens à Gaza, les enjeux sont douloureusement réels : des destructions généralisées, un bilan humain croissant et de graves pénuries alimentaires ont créé une profonde crise humanitaire. Le monde entier observe, et des voix comme celle du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres exhortent les dirigeants à ne pas se laisser intimider par les menaces de représailles.

Alors que ce crescendo diplomatique s'intensifie, de jeunes activistes, étudiants et entrepreneurs à travers le Sud global suivent de près, espérant que cet élan renouvelé à l'ONU puisse enfin donner vie à la solution à deux États.

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