Dans les plaines poussiéreuses du Soudan du Sud, où la guerre et les épreuves font partie du quotidien, un homme se distingue par sa détermination tranquille. Martin Ojok Kennedy Lee a fait de sa vie un effort pour transformer la tragédie en espoir.
Chaque matin, Martin franchit les portes de son petit orphelinat, saluant des enfants dont les sourires ont été volés par le conflit et la pauvreté. « Je l'appelle notre maison de la paix », dit-il, mélangeant les langues aussi naturellement qu’il unit les cultures. Son objectif ? Permettre à ces jeunes âmes de laisser le passé derrière elles.
Dans une région où les frontières signifient souvent des barrières, Martin insiste pour être un « citoyen de la compassion. » Il propose des cours sous un baobab, des bilans médicaux dans des cliniques de fortune, et un espace de repas où les rires résonnent plus fort que les armes à l’extérieur. Ici, les corvées enseignent la responsabilité, et les moments de jeu font naître des rêves.
Le financement est une lutte quotidienne—les stocks s’épuisent, et les fonds peuvent disparaître du jour au lendemain. Pourtant, l’esprit de Martin reste intact. Il rappelle à ses enfants que l’espoir peut prospérer même dans les saisons les plus sèches, tout comme les graines qui fleurissent après les premières pluies.
Aujourd’hui, des dizaines d’enfants appellent Martin leur tuteur, chacun portant un fragment du passé mais apprenant à regarder vers l’avenir. Grâce à son orphelinat, ces jeunes survivants redécouvrent la joie, la résilience et le pouvoir de la communauté.
Dans un monde rempli de gros titres sur les conflits, ce guerrier silencieux du Soudan du Sud nous montre ce qui est possible lorsque la compassion ne connaît pas de frontières.
Reference(s):
cgtn.com
